Père José. Homélie du 5e dimanche du TO 2021
Homélie du 5e dimanche du Temps ordinaire, année B
L’Evangile d’aujourd’hui est la suite de la journée de Jésus à Capharnaüm, telle que nous l’avons méditée le dimanche dernier.
En fait, dans l’Evangile du dimanche dernier, Jésus était entré à Capharnaüm et il s’était dirigé, avec ses disciples, vers la synagogue et là, dans la synagogue, il avait fait deux interventions qui avaient émerveillé les gens : il avait enseigné et il avait guéri !
Les gens étaient tellement émerveillés qu’ils s’étaient dit : « Voila un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs et ils lui obéissent ».
Et nous avions beaucoup insisté sur ces deux aspects de l’intervention de jésus dans la synagogue : parler, enseigner, dire, d’une part ; et d’autre part, poser des actes, libérer, guérir !
Pour Jésus, ces deux aspects sont inséparables. Ils doivent être intimement liés.
Et ce que nous avions dit la fois dernière garde toute son actualité : car l’Evangile d’aujourd’hui suit toujours la même logique, avec le même souci de maintenir ensemble la Parole et l’Acte, la prière et l’Action.
Même si Jésus est sorti de la synagogue, même s’il n’est plus dans la maison de Dieu, il a pourtant la même préoccupation : guérir et prier. Même à l’extérieur de la maison de Dieu, il a guéri : il a guéri la belle-mère de Simon ; il a guéri tous ceux qui étaient atteints par toutes sortes de maladies ; il a guéri tous ceux qui étaient possédés par des démons.
Même à l’extérieur de la maison de Dieu, il a prié aussi, dans le désert, tout seul. Ce que jésus avait vécu dans la synagogue, il le vit aussi en dehors de la synagogue. ce qu’il avait fait dans la synagogue, il le fait aussi à l’extérieur de la synagogue.
En reliant toujours la Parole à l’Acte, la Prière à l’action, Jésus veut encore nous dire aujourd’hui, comme il l’avait dit la fois dernière, que notre vie ne doit pas connaître de rupture ou de fracture. Nous ne pouvons pas être de bons chrétiens à l’église et de méchants à l’extérieur, dans notre milieu familial ou professionnel.
Ce que nous vivons dans l’église, ce que nous croyons dans l’église, nous devons le vivre et le croire partout ! Les bons sentiments et la pratique religieuse ne doivent pas s’arrêter à l’église. Bref, le bien, nous devons le faire, toujours, partout et pour tous !
Que le Seigneur nous accorde la grâce d’être cohérents, dans notre foi et dans notre vie ! AMEN !
Père José LIKINGI
Curé de la paroisse Sainte-Anne de Polangis, Joinville-le-Pont, 94