Vigile pascale

En ce temps de confinement, ce n’est pas une vigile pascale comme les autres que nous allons vivre mais nous allons néanmoins vivre les quatre grands moments de la Vigile pascale :

la lumière, la Parole de Dieu, la mémoire du baptême et l’action de grâce.

Ouverture liturgique

La célébration commence par un court temps de silence pour se mettre en présence du Seigneur. Puis on fait le signe de la croix.

La Lumière

En communion avec les autres chrétiens, on dépose une bougie allumée à la fenêtre.

Sois béni, Seigneur notre Dieu.

Tu as donné aux hommes la clarté de la vraie lumière

En leur envoyant ton Fils Jésus.

Que cette lumière qui brille à notre fenêtre en cette nuit de Pâques

Fasse de nous des foyers de lumière au coeur du monde.

Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen.

Chant : Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais, qui ne s’éteint jamais.

Liturgie de la Parole

Les lectures de la Parole de Dieu de cette vigile pascale sont nombreuses. Elles vont nous permettre de revivre l’histoire du peuple de Dieu, depuis la création jusqu’à la résurrection de Jésus-Christ.

Cette longue marche, racontée dans le Premier Testament, ne s’est pas faite sans peine, elle a connu bien des épreuves, mais le Seigneur était toujours là, aux côtés de son peuple, comme il est toujours là à nos côtés :

  • Il était là dans la création, et le livre de le Genèse nous rappelle que la parole créatrice de Dieu est au commencement de tout. (1ére lecture)
  • Il était là quand il a arrêté le bras de d’Abraham, qui était prêt à sacrifier son fils Isaac par obéissance (2ème lecture, du livre de la Genèse)
  • Il était là pour fendre les eaux et permettre au peuple d’échapper à la poursuite des Egyptiens et ainsi se libérer de l’esclavage (3ème lecture du livre de l’Exode)
  • Il est toujours là, comme au temps de Noé, et finit toujours par manifester sa miséricorde (4ème lecture du livre d’Isaïe)
  • Il est toujours là, aujourd’hui, présent pour chacun et chacune de nous dans sa Parole et Il est prêt à s’engager à nos côtés si nous nous tournons vers Lui (5ème lecture du livre d’Isaïe)
  • Il est toujours là comme au temps de l’exil à Babylone : même si nous l’avons abandonné, Il nous appelle à revenir à Lui (6ème lecture du livre de Baruch)
  • Il est toujours là et Il promet à son peuple de le libérer (de l’exil) et de lui donner un cœur nouveau et un esprit nouveau (7ème lecture du livre d’Ezékiel)

Et pour aller au bout de son Amour pour nous, Dieu s’est fait homme en Jésus, né de la Vierge Marie : après avoir partagé notre condition humaine, Jésus s’est abaissé, jusqu’à donner sa vie pour nous.

Le troisième jour, Dieu l’a ressuscité… Et Il nous précède en Galilée (Evangile selon Saint Matthieu)

Dans cette Galilée, carrefour des nations, terre où nous vivons, le Christ est là, à nos côtés, et Il nous ouvre le chemin de la résurrection et de la vie éternelle (lecture de la lettre de St Paul aux Romains)

1ère lecture. Livre de la Genèse (Gn. 1.1-2.2)

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. » Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi. La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.
Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. » Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. » Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour.
Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. » Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. À tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.
Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement. Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite.
– Parole du Seigneur.

Psaume 103 (104), 1-2a, 5-6, 10.12, 13-14ab, 24.35c) : Fils de l’homme à l’image de Dieu, Fils de Dieu qui transfigure l’homme.

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1. Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
Tu as pour manteau la lumière !

2. Tu as donné son assise à la terre :
Qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers :
Les eaux couvraient même les montagnes ;

3. Dans les ravins tu fais jaillir des sources
Et l’eau chemine au creux des montagnes ;
Les oiseaux séjournent près d’elle :
Dans le feuillage on entend leurs cris. 4. De tes demeures tu abreuves les montagnes,
Et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
Tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
Et les champs pour l’homme qui travaille.

5. Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait.
La terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

Oraison :

 « Seigneur notre Dieu, toi qui a fait merveille en créant l’homme et plus grande merveille encore en le rachetant, donne-nous de résister aux attraits du péché par la sagesse de l’esprit, et de parvenir ainsi aux joies éternelles. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »

Amen

2ème Lecture. Livre de la Genèse. (Gn 22, 1-2 9a 10-13 15-18)

Sacrifice et délivrance d’Isaac, le fils bien-aimé.

En ces jours-là, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! » Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin. Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon, nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble. Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.
Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois, puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : «Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! » L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham. Il déclara : « Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis. Puisque tu as écouté ma voix, toutes les nations de la terre s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction par le nom de ta descendance. »
– Parole du Seigneur.

 Psaume 15 (16), 5.8, 9-10, 11) : Tu m’as montré Seigneur, le chemin de la vie.            

Psalmodie : https://share.orange.fr/#cuRvF7NoQ945ec4b5b3f

1. Seigneur, mon partage et ma coupe :
De toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
Il est à ma droite : je suis inébranlable.

2. Mon coeur exulte, mon âme est en fête,
Ma chair elle-même repose en confiance :
Tu ne peux m’abandonner à la mort
Ni laisser ton ami voir la corruption.

3. Mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
Tu m’apprends le chemin de la vie :
Devant ta face, débordement de joie !
A ta droite, éternité de délices !

Oraison

Dieu très Saint, Père des Croyants,en répandant la grâce de l’adoption, tu multiplies sur toute la terre les fils de ta promesse ; par la mystère pascal, tu fais de ton serviteur Abraham, comme tu l’avais promis, le père de toutes les nations ; accorde à ton peuple de savoir répondre à cet appel. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen

3ème Lecture. Livre de l’Exode (Ex 14,15 – 15,1a)

La Traversée de la Mer Rouge

En ces jours-là, le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route ! Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer, fends-la en deux, et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec. Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent : ils y entreront derrière eux ; je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers. Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers ».

L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël, se déplaça et marcha à l’arrière. La colonne de nuée se déplaça depuis l’avant-garde et vint se tenir à l’arrière, entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer.

Moïse étendit le bras sur la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent ; tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer.

Aux dernières heures de la nuit, le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée, l’armée des Égyptiens, et il la frappa de panique. Il faussa les roues de leurs chars, et ils eurent beaucoup de peine à les conduire. Les Égyptiens s’écrièrent : « Fuyons devant Israël, car c’est le Seigneur qui combat pour eux contre nous ! »Le Seigneur dit à Moïse : « Étends le bras sur la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! »Moïse étendit le bras sur la mer. Au point du jour, la mer reprit sa place ; dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer. Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers, toute l’armée de Pharaon qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël. Il n’en resta pas un seul. Mais les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.

Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte, et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer. Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l’Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse. Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique au Seigneur :

Cantique (Ex 15, 1b, 2, 3-4, 5-6, 17-18)

Je chanterai pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer cheval et cavalier.

Ma force et mon chant, c’est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j’exalte le Dieu de mon père.

Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer.
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.

L’abîme les recouvre :
ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force,
ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi.

Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage,
le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.

Oraison :

« Maintenant encore, Seigneur, nous voyons resplendir tes merveilles d’autrefois : alors que jadis tu manifestais ta puissance en délivrant un seul peuple de la poursuite des Egyptiens, tu assures désormais le salut de toutes les nations en les faisant renaître à travers les eaux du baptême ; fais que les hommes du monde entier deviennent des fils d’Abraham et accèdent à la dignité de tes enfants. Par Jésus le Christ, notre Seigneur. » – Amen

4ème Lecture. Livre du prophète Isaïe (54, 5-14)

Parole du Seigneur adressée à Jérusalem : Ton époux, c’est Celui qui t’a faite, son nom est « Le Seigneur de l’univers ». Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël, il s’appelle « Dieu de toute la terre ». Oui, comme une femme abandonnée, accablée, le Seigneur te rappelle. Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ? – dit ton Dieu. Un court instant, je t’avais abandonnée, mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai. Quand ma colère a débordé, un instant, je t’avais caché ma face. Mais dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse, – dit le Seigneur, ton rédempteur.
Je ferai comme au temps de Noé, quand j’ai juré que les eaux ne submergeraient plus la terre : de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi, et de ne plus te menacer. Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi, mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, – dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.
Jérusalem, malheureuse, battue par la tempête, inconsolée, voici que je vais sertir tes pierres et poser tes fondations sur des saphirs. Je ferai tes créneaux avec des rubis, tes portes en cristal de roche, et toute ton enceinte avec des pierres précieuses. Tes fils seront tous disciples du Seigneur, et grande sera leur paix. Tu seras établie sur la justice : loin de toi l’oppression, tu n’auras plus à craindre ; loin de toi la terreur, elle ne t’approchera plus.
– Parole du Seigneur.

 Psaume 29 (30), 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13) : Je t’exalte, Seigneur, tu m’as relevé.

Quand j’ai crié vers toi, Seigneur,
Mon Dieu, tu m’as guéri ; *
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
Et revivre quand je descendais à la fosse. Rx.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
Rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
Sa bonté, toute la vie. Rx.

Avec le soir, viennent les larmes,
Mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
Mes habits funèbres en parure de joie. Rx.

Que mon cœur ne se taise pas,
Qu’il soit en fête pour toi,
Et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
Je te rende grâce ! Rx.

Oraison : « Dieu éternel et tout puissant, pour l’honneur de ton nom, multiplie la postérité promise à nos pères à cause de leur foi, augmente le nombre de tes enfants d’adoption; que ton église voie, dès maintenant, se réaliser la promesse dont les patriarches n’ont jamais douté. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen

5ème Lecture. Livre du prophète Isaïe (55, 1-11)

« Venez à moi, et vous vivrez ; je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle ».

Ainsi parle le Seigneur : Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent, sans rien payer. Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi bien, et vous mangerez de bonnes choses, vous vous régalerez de viandes savoureuses ! Prêtez l’oreille ! Venez à moi ! Écoutez, et vous vivrez. Je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle : ce sont les bienfaits garantis à David. Lui, j’en ai fait un témoin pour les peuples, pour les peuples, un guide et un chef. Toi, tu appelleras une nation inconnue de toi ; une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi, à cause du Seigneur ton Dieu, à cause du Saint d’Israël, car il fait ta splendeur.
Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ; invoquez-le tant qu’il est proche. Que le méchant abandonne son chemin, et l’homme perfide, ses pensées ! Qu’il revienne vers le Seigneur qui lui montrera sa miséricorde, vers notre Dieu qui est riche en pardon. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos chemins ne sont pas mes chemins, – oracle du Seigneur. Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins, et mes pensées, au-dessus de vos pensées.
La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission.
– Parole du Seigneur.

Cantique Isaïe : (Is 12- 2, 4bcd, 5-6) : Ivres de joie, vous puiserez les eaux aux sources du salut.            

1. Voici le Dieu qui me sauve :
J’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
Il est pour moi le salut. Rx.

2. Rendez grâce au Seigneur,
Proclamez son nom,
Annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! » Rx.

3. Car il a fait les prodiges
Que toute la terre connaît.
Jubilez, criez de joie :
Car Dieu est grand au milieu de vous ! Rx.

Oraison

Dieu éternel et tout puissant, unique espoir du monde, toi qui annonçais par la voix des prophètes les mystères qui s’accomplissent aujourd’hui, daigne inspirer toi-même les désirs de ton peuple, puisqu ‘ aucun de tes fidèles ne peut progresser lui-même en vertu sans l’inspiration de ta grâce.

 Par Jésus, le Christ, notre Seigneur,

Amen

6ème Lecture. Livre de Baruch (3, 9-15. 32 – 4, 4)

« Marche vers la splendeur du Seigneur ».

Écoute, Israël, les commandements de vie, prête l’oreille pour acquérir la connaissance. Pourquoi donc, Israël, pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis, vieillissant sur une terre étrangère, souillé par le contact des cadavres, inscrit parmi les habitants du séjour des morts ? – Parce que tu as abandonné la Source de la Sagesse ! Si tu avais suivi les chemins de Dieu, tu vivrais dans la paix pour toujours. Apprends où se trouvent et la connaissance, et la force, et l’intelligence ; pour savoir en même temps où se trouvent de longues années de vie, la lumière des yeux et la paix. Mais qui donc a découvert la demeure de la Sagesse, qui a pénétré jusqu’à ses trésors ? Celui qui sait tout en connaît le chemin, il l’a découvert par son intelligence. Il a pour toujours aménagé la terre, et l’a peuplée de troupeaux. Il lance la lumière, et elle prend sa course ; il la rappelle, et elle obéit en tremblant. Les étoiles brillent, joyeuses, à leur poste de veille ; il les appelle, et elles répondent : « Nous voici ! » Elles brillent avec joie pour celui qui les a faites. C’est lui qui est notre Dieu : aucun autre ne lui est comparable. Il a découvert les chemins du savoir, et il les a confiés à Jacob, son serviteur, à Israël, son bien-aimé.

Ainsi, la Sagesse est apparue sur la terre, elle a vécu parmi les hommes. Elle est le livre des préceptes de Dieu, la Loi qui demeure éternellement : tous ceux qui l’observent vivront, ceux qui l’abandonnent mourront. Reviens, Jacob, saisis-la de nouveau ; à sa lumière, marche vers la splendeur : ne laisse pas ta gloire à un autre, tes privilèges à un peuple étranger. Heureux sommes-nous, Israël ! Car ce qui plaît à Dieu, nous le connaissons.

– Parole du Seigneur.

Psaume 18 (19), 8, 9, 10, 11) : Dieu, tu as les paroles de la vie éternelle.         

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1. La loi du Seigneur est parfaite,
Qui redonne vie.
La charte du Seigneur est sûre,
Qui rend sages les simples.

2. Les préceptes du Seigneur sont droits,
Ils réjouissent le coeur;
Le commandement du Seigneur est limpide,
Il clarifie le regard. 3. La crainte qu’il inspire est pure,
Elle est là pour toujours ;
Les décisions du Seigneur sont justes
Et vraiment équitables.

4. Plus désirables que l’or,
Qu’une masse d’or fin,
Plus savoureuses que le miel
Qui coule des rayons.

Oraison :

« Dieu qui ne cesses de faire grandir ton Eglise en appelant à elle les hommes qui sont loin de toi, daigne garder sous ta protection ceux que tu purifies dans l’eau du baptême. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »

Amen.

7ème Lecture. Livre d’Ezékiel (36, 16-17a ; 18-28)

« Je répandrai sur vous une eau pure et je vous donnerai un cœur nouveau ».

La parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d’homme, lorsque les gens d’Israël habitaient leur pays, ils le rendaient impur par leur conduite et leurs actes. Alors j’ai déversé sur eux ma fureur, à cause du sang qu’ils avaient versé dans le pays, à cause des idoles immondes qui l’avaient rendu impur. Je les ai dispersés parmi les nations, ils ont été disséminés dans les pays étrangers. Selon leur conduite et leurs actes, je les ai jugés. Dans les nations où ils sont allés, ils ont profané mon saint nom, car on disait : “C’est le peuple du Seigneur, et ils sont sortis de son pays !” Mais j’ai voulu épargner mon saint nom, que les gens d’Israël avaient profané dans les nations où ils sont allés. Eh bien ! Tu diras à la maison d’Israël : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Ce n’est pas pour vous que je vais agir, maison d’Israël, mais c’est pour mon saint nom que vous avez profané dans les nations où vous êtes allés. Je sanctifierai mon grand nom, profané parmi les nations, mon nom que vous avez profané au milieu d’elles. Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur – oracle du Seigneur Dieu – quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux. Je vous prendrai du milieu des nations, je vous rassemblerai de tous les pays, je vous conduirai dans votre terre. Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit, je ferai que vous marchiez selon mes lois, que vous gardiez mes préceptes et leur soyez fidèles. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères : vous, vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. » – Parole du Seigneur.

Psaume (Ps 50 (51), 12-13, 14-15, 18-19)

1. Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu,
Renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face.
Ne me reprends pas ton esprit saint.

2. Rends-moi la joie d’être sauvé ;
Que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins :
Vers toi, reviendront les égarés.

3. Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas.
Tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé :
Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé.

Oraison :

 « Seigneur notre Dieu, tu veux nous former à célébrer le mystère pascal en nous faisant écouter l’ancien et le Nouveau Testament ; ouvre nos cœurs à l’intelligence de ta miséricorde : ainsi la conscience des grâces déjà reçues affermira en nous l’espérance des biens à venir. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »

Amen

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (6, 3b-11). 

« Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ».

Frères, nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car lui qui est mort, c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant. De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ. – Parole du Seigneur.

Alléluia Pascal : Psaume (Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

Evangile selon Saint Matthieu (28,1-10)

Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre. Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige. Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts. L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. »

Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. »Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

Méditation Père Greg. Bellut

La veillée de Pâques nous fait entrer par la beauté de la Parole de Dieu dans l’alliance qui s’accomplit dans notre histoire. Nous prions un Dieu Père qui est Créateur de l’Univers et veut une alliance d’amour avec l’homme, qui se concrétise avec le Christ, joie de Dieu et joie des hommes, nouvel Adam qui nous restaure dans notre dignité de fils de Dieu, et nous envoie l’Esprit Saint, Esprit de joie et de paix qui par la manifestation de ses grâces nous faut entrer dans une communion intense avec Dieu un et Trine. « Soulignant la multiplicité des formes de la Parole, nous avons pu contempler, à travers toutes ces modalités, Dieu qui parle et qui vient à la rencontre de l’homme, en se faisant connaître dans un dialogue. »[i]

Que cette nuit de Pâques ou nous sommes appelés à entrer dans la joie de la résurrection, soit aussi nuit de joie par notre transformation à la Parole et par une communion plus importante entre nous et avec Dieu. Les baptêmes à venir nous rappellent cette fraternité réelle qui doit nous faire vivre et nous habiter. « Le Christ, Parole de Dieu incarnée, crucifiée et ressuscitée, est le Seigneur de toutes choses ; il est le Vainqueur, le Pantokrátor, et tout est récapitulé pour toujours en lui. Le Christ est donc « la lumière du monde »[ii] Soyons les uns pour les autres des lumières de la Parole en chemin. Des lumières de la Parole de Vie qui s’actualise dans notre aujourd’hui. Oui Christ est ressuscité et nous offre sa miséricorde pour que nous entrions dans ce don d’amour.  « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. »

  • [i] &22 Verbum Domini
  • [ii] &12 Verbum Domini

Méditation père José Likingi

Vigile Pascale 2020. Méditation père José

Homélie :

Homélie Veillée pascale. Père Grégoire

La mémoire du baptême

Après un temps de silence on pourra prier la litanie des Saints, ces baptisés qui nous ont précédés dans la foi dont nous héritons. On peut ajouter quelques noms à la liste des saints, par exemple ceux des patrons de l’Église diocésaine, de l’église paroissiale et des membres de la famille.

Seigneur, prends pitié. Seigneur, prends pitié.
Ô christ, prends pitié. Ô christ, prends pitié.
Seigneur, prends pitié. Seigneur, prends pitié.
Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte vierge des vierges, priez pour nous.
Saints Michel, Gabriel et Raphaël, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, priez pour nous.
Saint Joseph, priez pour nous.
Saint Pierre et Saint Paul, priez pour nous.
Vous tous, saints et saintes de Dieu, priez pour nous.

Cette foi dont nous avons hérité, nous la proclamons en disant ensemble la profession de foi.

Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible,
Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu
Engendré non pas créé,
de même nature que le Père ;
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel;
Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Ecritures, et il monta au ciel;
il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;
il procède du Père et du Fils.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire;
il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. – Amen

Prière Universelle

Christ est ressuscité ! Alleluia ! Avec le jour nouveau illuminant la terre, prions pour tous les hommes, qu’ils s’ouvrent à l’espérance de Pâques.

Refrain : Ô Christ ressuscité exauce nous.

Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon.
Seigneur, que ce temps de retrait forcé permette à tous – chefs d’état, administrateurs, chefs d’entreprise, citoyens du monde- de voir la beauté de la Création et de réfléchir à notre responsabilité commune dans sa préservation. R. /

Ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission.
Seigneur, nous te prions pour toutes les personnes qui se dépensent sans compter pour les malades. Ils ont entendu ta parole, ils accomplissent ta mission. Que nous sachions les aider dans la mesure de nos moyens. R. /

Mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge. Tu m’apprends le chemin de la vie
Seigneur nous te prions pour tous les malades dans les hôpitaux, dans les EHPAD et pour les personnes isolées encore plus par le confinement. Aides-nous pour que nos prières leur apportent un peu de tendresse et de réconfort dans leur épreuve. R. /

Je vous prendrai du milieu des nations, je vous rassemblerai de tous les pays… Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés
Seigneur, nous te prions pour tous les catéchumènes qui auraient du être baptisés ce soir et les enfants demain. En particulier pour ceux de nos paroisses : Damarice, Sophia, Virginie, Joseph, Jules, Stéphane et Thibaud, leurs enfants Nicolas, Eniola et Yémi et Nedy qui devait être baptisé dimanche. Qu’ils soient aidés par la prière de notre communauté dans cette période d’attente prolongée, que le découragement ne les atteigne pas mais qu’au contraire leur foi grandisse encore. R. /

Soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit.
Seigneur, nous te prions pour tous les membres de notre communauté. Que dans cette période difficile, nous restions solidaires malgré le confinement et que la peur de la contagion ne se transforme pas en une peur de l’autre. Que notre foi en ta résurrection nous aide sur cette route. R. /

Christ est ressuscité ! Fait renaître avec lui, Dieu notre Père, les hommes et les femmes abattus par les difficultés de la vie pour qu’ils connaissent aussi la délivrance pascale. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. – Amen

L’Action de grâce

Nous pouvons ensuite rendre grâce au Père par la prière suivante qui introduira au Notre Père :

C’est pour te rendre grâce, Dieu Notre Père,
Que nous élevons notre cœur et le tournons vers toi.
En cette nuit où nous faisons mémoire
Du jour où tu commenças la création de notre monde,
Nous te bénissons d’être la source de toute vie.
Alléluia, Alléluia.
C’est aussi en cette nuit que tu as relevé Jésus d’entre les morts.
Il avait pris notre existence et l’avait prise jusqu’à la croix.
Tu ne pouvais laisser ton Fils au tombeau et tu l’as ressuscité.
En lui, tu as fait passer la création au-delà de la mort et nous te rendons grâce.
Alléluia, Alléluia.
Avec Jésus, ton Fils, ressuscité,
Nous te louons et nous te bénissons
Et nous annonçons le jour où tu feras passer notre monde
Dans l’éternelle nouveauté de ton Royaume
Alléluia, Alléluia.

Comme lui-même nous l’a appris et remplis de la joie de la Résurrection,
nous osons te dire :

Notre Père…