Messes du 29 mars. Textes, Homélie, Prière Universelle

Dimanche 29 mars 2020. Cinquième dimanche de Carême, année A

La résurrection de Lazare : Tu verras la gloire de Dieu”

Jésus aime Marthe, Marie et Lazare, chacun tel qu’il est : Marthe avec sa foi déterminée, Marie avec sa délicatesse et le parfum de tendresse qui sort de son cœur, Lazare, dans la nuit de son tombeau. Jésus éprouve pour chacun d’entre nous une amitié unique. Il est toujours là pour nous ramener à la vie.        

Psaume 129

Près du Seigneur est l’amour, près de lui abonde le rachat

 

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur, écoute mon appel!

Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière!

 

Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera?

Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne.

 

J’espère le Seigneur de toute mon âme ; je l’espère, et j’attends sa parole.

Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.

 

Oui, près du Seigneur, est l’amour; près de lui, abonde le rachat.

C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.

Evangile selon Saint Jean (chapitre 11, 1-45)

En ce temps-là, Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare,…envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »

En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. »

À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.

Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »

Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

Homélie :

« Je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai remonter » Dans cette période particulière pour l’Eglise et pour chaque croyant, il nous revient de fonder notre espérance sur notre foi de fils de Dieu. Nous sommes libérés de toute peur, parce que le Christ vient nous sauver. Ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais bien un esprit de force d’amour et de sagesse avec lesquelles l’Esprit Saint inonde nos vies[i].

Le chemin de carême à travers le désert est alors ce processus de découverte que notre principale force vient de Dieu qui a fait le ciel et la terre, et qui nous a créé dans un projet d’amour. Cette force de Dieu qui habite mon histoire et continue de me conduire tout au long de mon existence, et elle révèle l’amour de Dieu qui est premier, que je reçois, et que je témoigne autour de moi. Certes l’amour comme le mystère de l’intervention de Dieu et son universalité m’amène à percevoir la Toute Puissance comme lieu d’ajustement de mon histoire à la volonté de Dieu, un lieu de communion fait avec humilité, sans jamais s’imposer et en prenant soin de tous dans l’attention à chacun. Ce qui peut entrainer notre incompréhension, et parfois notre questionnement et un peu de notre souffrance. Mais « les chrétiens continuent de croire, malgré toutes les incompréhensions et toutes les confusions du monde qui les entourent, en la «bonté de Dieu et en sa tendresse pour les hommes»[ii]. Bien que plongés comme tous les autres hommes dans la complexité dramatique des événements de l’histoire, ils restent fermes dans la certitude que Dieu est Père et qu’il nous aime, même si son silence nous demeure incompréhensible. »[iii] En effet l’amour n’est pas de l’ordre du marchandage mais bien de la gratuité du don qui s’invite dans notre vie et non ne s’impose, et demande l’humilité de la force et non la violence d’une réaction.

Plus je médite sur l’amour de Dieu, plus je comprends que la logique de l’amour en Dieu n’est pas humaine, et m’amène alors à avoir une intelligence de la foi qui est espace de la rencontre. Non une intelligence fermée sur soi-même en forme d’idéologie ou d’une tyrannique aliénation, mais bien une intelligence contemplative de la sagesse de Dieu dans ce monde, en prenant tous les paramètres en compte, et en acceptant que l’œuvre de Dieu se déploie dans l’étroitesse de nos vies, à travers l’action ordonnée d’un Dieu riche en providence. « L’espérance s’enracine en pratique dans la vertu de patience, qui ne fait pas défaut dans le bien, pas même face à l’échec apparent, et dans celle d’humilité, qui accepte le mystère de Dieu et qui Lui fait confiance même dans l’obscurité »[iv] La véritable sagesse étant de contempler l’œuvre de Dieu avec confiance et de s’émerveiller de sa providence lorsque les temps sont accomplis. Qui aurait pu ne fût-ce que concevoir la résurrection du Christ lors de la crucifixion de notre Sauveur ? Certes Il nous en avait bien parlé, certes, il avait maintes fois rappelé les Ecritures, et le découragement des disciples sur la route d’Emmaüs montre bien s’il le fallait l’abattement général, mais un regard de confiance dans la providence de Dieu nous fait comprendre qu’à travers le don total de sa vie, le Christ vient nous relever, et que la joie de la résurrection ne peut faire l’impasse sur la souffrance de la crucifixion, quand bien même la souffrance n’est pas une finalité mais un passage pour connaitre la joie du don salvateur. Il nous faut découvrir l’alliance comme un chemin de transformation intérieure et de conquête de l’histoire entre deux partenaires, sachant que Dieu, Lui, est toujours fidèle. A l’homme de prendre conscience de la présence de Dieu dans sa vie et de Lui faire place afin de faire les choix d’une vie bonne. « A l’homme créé à l’image de Dieu, l’Esprit Saint accorde le don de la conscience, afin qu’en elle l’image puisse refléter fidèlement son modèle, qui est en même temps la Sagesse et la Loi éternelles, source de l’ordre moral dans l’homme et dans le monde »[v] Lorsque le Seigneur met son esprit dans notre existence c’est pour que nous soyons abreuvé à la source de vie, et que nous connaissions l’autre consolateur afin de connaitre le repos en Dieu. La mort n’est plus une fin en soi, mais plutôt un autre lieu où se manifeste toujours la miséricorde du Seigneur. Et la résurrection de Lazare nous montre que la réalité de la mort est subordonnée au chemin de vérité et de vie qu’est le Christ.

Néanmoins notre conscience ne doit pas nous accabler de nos propres péchés, mais bien garder ce regard d’espérance vers le Christ rédempteur. « Mais qu’est-ce que l’homme ? Sur lui-même, il a proposé et propose encore des opinions multiples, diverses et même opposées, suivant lesquelles, souvent, ou bien il s’exalte lui-même comme une norme absolue, ou bien il se rabaisse jusqu’au désespoir : d’où ses doutes et ses angoisses. »[vi] Notre âme nous invite alors à rester en prière, et trouver près de Dieu le pardon pour le repos de notre âme. L’amour chasse toute angoisse pour nous dévoiler sa lumineuse présence, et conforter notre confiance auprès de Lui. Qu’importent les ravins de la mort, Il est là près de nous et nous attendons le Seigneur « plus qu’un veilleur ne guette l’aurore » Nous tourner vers le Christ Rédempteur c’est accueillir le salut dans notre maison, comme une lumière qui éclaire de l’intérieur toute notre vie et ajuste nos actes à la présence du Seigneur. Que veut dire être sauvé, si ce n’est accepter d’être transformé totalement en fils de Dieu, en fils de lumière, c’est-à-dire se laisser conduire sous l’impulsion de l’Esprit Saint. « Oui, près du Seigneur, est l’amour ; près de lui, abonde le rachat. » Nous sommes sauvés parce que Dieu est amour, et que nous sommes tout simplement son projet d’amour et qu’Il garde sa fidélité pour chacun d’entre nous. Le rachat par la croix est d’abord et avant tout pour nous une réponse à la valeur de l’amour qu’est notre existence. C’est donc dire que notre espérance est fondée parce qu’elle résulte de l’amour et qu’elle est enracinée dans la Parole du Seigneur. « C’est vers Lui [le Christ] que nous voulons tourner notre regard parce que c’est seulement en Lui, le Fils de Dieu, que se trouve le salut, et nous renouvelons la proclamation de Pierre: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle»[vii]. Toute notre espérance est basée sur la contemplation du Christ dans notre vie et dans l’histoire des hommes, et nous fait comprendre la croix comme un lieu de réalisation de l’amour qui triomphe à la résurrection. La finitude de nos limites humaines n’est rien face à la fidélité de Dieu jusqu’à la réalisation du salut. C’est Lui le grand vainqueur, ne l’oublions jamais. Jamais. C’est Lui sur qui nous nous reposons et nous pouvons Lui garder toute notre confiance. L’œuvre du malin sera justement de s’introduire dans cette relation de confiance pour insinuer le doute.

Cette expérience de la proximité de Dieu dans ma vie m’invite à une confiance libératrice. Plus de soucis à me faire, puisque c’est par sa main que je suis conduit, et je puise à la miséricorde, « Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne ». L’amour demande un respect pour ne pas vouloir l’offenser afin de toujours vivre la communion pleine et entière, Lui qui est à mes cotés en toute circonstance. Et l’incarnation du Christ nous fait comprendre que ce n’est pas une figure de style, ou une allégorie, mais bien une réalité de cet amour qui va jusqu’à offrir sa vie pour la rémission de tous les péchés. La confiance en Dieu nous fait habiter sa confiance en l’homme pour y inscrire son humanité. Par l’incarnation du Christ, Dieu nous fait confiance dans notre capacité à nous convertir et à le suivre. Notre responsabilité est de déployer cette communion renouvelée à son fils par le témoignage vivant afin de transmettre la foi et inviter à une civilisation de l’amour. En quelque sorte une reconnaissance du bon berger. Ce visage du Christ que nous avons à redécouvrir à travers nos pauvres expressions pour dire toute la richesse de sa présence. Ainsi, est-il dit « Jésus Christ comme le Maître de Sagesse, le Guérisseur, le Libérateur, le Guide spirituel, l’Être illuminé, l’Ami compatissant des pauvres, le Bon Samaritain, le Bon Berger, l’Obéissant ». Jésus devrait être présenté comme la Sagesse de Dieu incarnée, dont la grâce porte à maturité les « semences » de la Sagesse divine déjà présentes dans la vie, dans les religions et chez les peuples »[viii] C’est pourquoi l’Esprit de Dieu ne nous appartient plus, car il a une dimension d’universalité que je dois retrouver avec discernement et mettre en avant afin d’amener chacun à la rencontre personnelle avec notre Sauveur. Témoigner du Christ demande alors de ne pas pécher contre la vérité mais de reconnaitre les signes de Dieu là ou ils sont, et dans cette prière du Dieu inconnu, révéler le nom de Jésus, notre Berger. Le berger n’a pas qu’une seule brebis, mais un troupeau à emmener paitre dans la joie de sa présence et qui goutera au bonheur d’une existence qui prend tout son sens C’est le sens de notre adoration pour Lui, et de la contemplation de son œuvre dans notre vie. Non seulement Il est venu nous sauver, mais plus encore il vient nous nourrir de sa présence et nous abreuver de sa Parole afin d’être attentif à l’autre Consolateur, l’Esprit Saint. « Comme Fils de David, Jésus n’est pas seulement Roi, mais il est aussi le Bon Pasteur de ceux qui écoutent sa voix. Il connaît et aime ceux qui le suivent. Il est le Berger suprême de nos âmes et le Pasteur de tous les peuples. Il guide l’Église par la puissance de son Esprit Saint, qui repose en plénitude sur lui et qu’il souffle sur ses disciples »[ix]. Il fait comprendre de manière irréfragable le lien fraternel et l’impérieuse nécessité de vivre en communion. « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » est une affirmation divine qui nous enjoint à la joie de la fraternité dans toutes ses réalités… même les moins agréables, mais qui, lorsqu’elles sont ajustées à la Parole de Dieu, deviennent un témoignage vibrant d’un peuple unanime louant son Seigneur.

Hélas, c’est aussi le mystère d’une humanité qui se perd dans les déserts de l’individualisme, du relativisme et du consumérisme, et qui pourtant recherche le sens de la relation et de la vérité de l’amour, la radicalité du don dans la gratuité de la rencontre, et le détachement du superficiel pour aller vers l’absolu. Ces déserts sont mystérieux, car rien n’est écrit d’avance, et nous avançons dans les choix que nous faisons, et les décisions que nous prenons, tout en essayant de nous ajuster à notre vocation propre, et Dieu à ce moment-là vient se manifester pour nous humaniser toujours plus dans son projet créateur. « L’humanité – nous tous – est la brebis perdue qui, dans le désert, ne trouve plus son chemin. Le Fils de Dieu ne peut pas admettre cela; il ne peut pas abandonner l’humanité à une telle condition misérable. Il se met debout, il abandonne la gloire du ciel, pour retrouver la brebis et pour la suivre, jusque sur la croix. Il la charge sur ses épaules, il porte notre humanité, il nous porte nous-mêmes. Il est le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis. »[x] C’est alors que notre vocation demande de recevoir l’appel comme un don que l’on reçoit mais qui va jusqu’à s’offrir soi-même. Le Rédempteur nous accompagne dans ce chemin de vie ou nous partagerons pleinement la volonté de Dieu dans toute notre réalité humaine et ses contingences. Il ne s’agit pas tant de vivre pleinement sa vie d’enfant de Dieu que d’en être témoin auprès de tous, et accepter que l’autre ne sache pas l’accueillir en vérité, puisque la foi demande la lumière de la révélation et l’écoute du cœur. Discerner les signes de l’Esprit demande alors de comprendre que le Sauveur nous conduit en ne donnant pas du superflu, mais en donnant de lui-même. Alors il ne faut pas nous mettre sous l’emprise de la chair, c’est-à-dire de nos passions, mais bien sous l’Esprit de Dieu qui nous libère de toute peur afin de reconnaitre « Mon Seigneur et mon Dieu ». La vie de prière nous fait partager cette joie de la rencontre de l’Esprit de Dieu en nous, et Il vient nous consoler. L’Esprit Saint nous conduit chaque jour de notre vie par un appel pressant à vivre selon sa volonté et dans une transformation du cœur en reconnaissant notre péché. « Sous l’influence du Paraclet s’accomplit donc cette conversion du cœur humain qui est la condition indispensable du pardon des péchés. Sans une vraie conversion, qui suppose une contrition intérieure »[xi] Lorsque Dieu est présent dans notre vie cela implique toujours une transformation de notre agir.

Avoir le Christ en nous demande donc une véritable conversion, en faisant confiance en Dieu, en s’armant d’espérance et en luttant dans ce combat spirituel contre la désespérance et tous les messages d’absurdité propagé par la culture de mort. Nous sommes citoyens du ciel et enfant de la civilisation de l’amour, par conséquent que tout ce que nous faisons soit en relation avec l’amour vivant de Dieu dans un témoignage plein d’audace de l’Esprit Saint. « Un regard de foi sur la réalité ne peut oublier de reconnaître ce que sème l’Esprit Saint. »[xii] et nous devons en témoigner par notre vie. Dans nos discours et dans nos regards, toujours voir la trace de Dieu et Lui faire confiance, continuer de prier avec persévérance et attendre avec ferveur l’avènement du salut. « L’Esprit Saint, qui a inspiré la Parole, est celui qui « aujourd’hui comme aux débuts de l’Église, agit en chaque évangélisateur qui se laisse posséder et conduire par lui, et met dans sa bouche les mots que seul il ne pourrait trouver».[xiii] Que ce temps de désert et d’approfondissement de l’intériorité soit aussi celui de la compassion et de la relation à Dieu. Que la Parole soit écrite dans les actes de notre vie pour témoigner autour de nous de cette présence fidèle et vivifiante de l’amour de Dieu pour chacun comme une histoire personnelle à partager afin de tous nous amener à la communion de la joie…« Mais si le Christ est en vous, … l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes. »

 Sources

  • [i] 2 T 1,7
  • [ii] Tt 3,4
  • [iii] &38 Deus Caritas Est
  • [iv] ibid
  • [v] &36 Dominum et vivificantem
  • [vi] &12-1 Gaudium et Spes
  • [vii] &7 Redemptor Hominis citant Jn 6,68 cf. Ac 4,8-12
  • [viii] &20 Ecclesia in asia
  • [ix] &5 Ecclesia in oceania cf. Jn 20, 22
  • [x] Homélie de Benoit XVI 24 avril 2005
  • [xi] &42 Dominum et vivificantem
  • [xii] &68 Evangelii Gaudium
  • [xiii] & 151 Evangelii Gaudium Ibid. n. 75 : AAS 68 (1976), 65.

Prière universelle :

En ces temps d’épreuve, sûrs que le Seigneur ne nous abandonne pas, qu’il ne fait jamais marche arrière dans son projet d’amour, adressons-lui nos prières.

R/ Oh ! Seigneur, en ce jour, écoute nos prières.

1 – Dieu consolateur, nous te prions pour tous ceux qui sont atteints par le coronavirus, pour les familles éprouvées par le deuil, la séparation et le confinement. R/

2 – Dieu consolateur, nous te prions pour tous ceux qui sont en tenue de service : les soignants, tous celles et ceux qui assurent des fonctions essentielles pour assurer la vie de leurs concitoyens.  R/

3 – Dieu consolateur, nous te prions pour tous ceux qui s’efforcent, malgré le confinement, de mettre en œuvre les solidarités qui conviennent pour prendre des nouvelles et soulager parents, voisins et amis. R/

4 – Dieu consolateur nous te prions pour celles et ceux qui portent des responsabilités dans les Etats, les entreprises…, qu’ils aient le souci, en cette période très difficile, de la solidarité et de la justice, sans oublier les plus démunis et les exclus. R/

5 – Dieu consolateur, nous te prions pour notre communauté. Entends la prière fervente de chacun de tes enfants et aide-nous à porter autour de nous un message d’espérance et de confiance en ta miséricorde infinie. R/

 – Amen

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Source de l’illustration : Giotto di Bondone. Résurrection de Lazare. 1304. Chapelle des Scrovegni, Padoue