Dimanche de la joie

Le troisième dimanche de l’Avent est dit «le dimanche de la joie ».
« Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, (…), qu’il est un pêre miséricordieux
qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde » (saint Jean-Paul II).
C’est le moment de reprendre souffle dans notre marche vers Noël. Le temps de l’attente peut nous épuiser
si nous perdons de vue celui que nous attendons. Les lectures d’aujourd’hui nous rappellent que le Sauveur
apporte la joie de la libération, celle chantée par Marie et que l’apôtre Paul nous donne comme axe de notre vie
chrétienne. « Soyez dans la joie du Seigneur », insiste l’antienne d’ouverture de la messe du jour.
Mais, quelle est cette joie ?
Nous connaissons « des joies » telles que celles de la réussite, de la fête, des retrouvailles… Nous avons certainement fait l’expérience de « la joie » d’être vivants, celle de transmettre quelque chose à quelqu’un, la joie de rendre service, la joie
d’apprendre..
La joie « du Seigneur » s’apparente à ces joies durables qui peuvent arriver même lorsau’on
traverse péniblement de grandes épreuves. La joie du Seigneur est un don de son Esprit.
« N’éteignez pas l’Esprit », supplie Paul aux Thessaloniciens avec ses recommandations pour rester
fidèles au Christ. La joie est un fruit de l’Esprit de Dieu.
En ce jour, attendre la naissance de Jésus, c’est demander le don de la joie. C’est accueillir le
même Esprit qui inspira le cantique à Marie. C’est à la suite de Jean Baptiste choisir de croire qu’« au
milieu de nous se tient déjà celui que nous ne connaissons pas » encore totalement.

JOYEUX TEMPS DE L’AVENT