23ième dimanche du Temps Ordinaire

Le Seigneur nous incite aujourd’hui à réviser nos rapports dans notre communauté paroissiale, dans nos groupes, dans notre famille. Il ne s’agit pas de juger mon frère, ni de le condamner, mais d’attirer son attention sur le mal qu’il fait et qu’il se fait. Il s’agit de gagner ton frère et de ne pas le laisser se perdre, comme si nous étions indifférents à son égard. Trop souvent nous dénonçons, ou pire nous dénigrons, celui qui a péché.

Combien de paroisses, de groupes de prière, de communautés, de familles sont divisés en raison de paroles vaines et malveillantes il paraît que, où  on m’a dit que, au grand scandale de ceux qui nous regardent vivre comme chrétiens.

Jésus nous dit, que, si mon frère commet une faute contre moi, s’il m’offense, je dois faire preuve de charité envers lui. Je dois lui parler personnellement en lui expliquant que ce qu’il a fait n’est pas bien. Il ne s’agit pas de le corriger ni de lui faire la morale.

Nous devons éviter les mots qui peuvent tuer ou blesser notre frère. Quand je fais du mal, quand je dis une critique injuste, quand j’écorche mon frère avec ma langue, cela signifie que je peux tuer la réputation de l’autre. C’est vrai, les paroles peuvent tuer. Nous devons tout faire pour éviter la clameur du fait divers et le commérage de la communauté.

Le but c’est d’aider la personne à se rendre compte de ce qu’elle a fait.  Nous devons faire preuve d’humilité en nous rappelant que nous aussi, nous sommes tous pécheurs. Nous avons tous besoin du pardon. La correction fraternelle est un service que nous pouvons nous rendre les uns aux autres. Nous en avons tous besoin car nous aussi, nous commettons souvent des erreurs.