2016, juin. Vous avez revêtu le Christ
Vivre la foi dans notre quotidien, demande un engagement de tous les instants pour semer l’amour, répandre la joie dans les cœurs, goûter la paix dans chaque relation. C’est ainsi que nous témoignerons, dans la douceur et l’humilité, du bonheur de croire et de cette liberté retrouvée.
Dans ce chemin d’exigence de l’amour nous avons à poser des actes qui reflètent la bonté de Dieu dans la vie des hommes. Comment savoir si nous faisons des actes bons devant la complexité de certaines situations. Par les choix que nous posons, et qui demandent la volonté et la raison, il nous faut réfléchir sur l’intention, les moyens mis en œuvre et les circonstances. Si l’intention d’améliorer la vie de travail passe par des moyens de coercitions inacceptables, comme une grève paralysante et violente, l’acte est mauvais. Si les moyens que nous utilisons sont inavouables, comme extorquer des aveux sous la torture, l’acte est mauvais. L’intégrité de la dignité humaine dans les moyens, doit toujours être respectée. D’où la déduction, qu’en aucun cas la fin justifie les moyens. Enfin la circonstance de l’acte ne génère par le même effet. Griller un feu rouge avec un gyrophare, pour apporter du secours, et griller le même feu rouge juste par impatience, même si il y a un même effet, soit un accident sur le carrefour, ne peut être qualifié de la même manière.
Relire nos choix de vie à travers ce triple filtre nous permets d’asseoir nos décisions dans la fidélité à la recherche du bien. Ne point nous tourmenter inutilement, mais dans cette grille de vérité, faire des choix qui nous libèrent de plus en plus. En sachant que parfois nous avons à vivre le principe, déjà défini par Saint Grégoire-le-Grand, de moindre mal. Ainsi sommes-nous invités à nous recentrer sur notre Foi dans cette espérance du salut dans l’amour de Dieu. Les actes bons nous y entraînent : « Et si vous appartenez au Christ … vous êtes héritiers selon la promesse. »
(Saint Paul apôtre aux Galates (3, 26-29), 2ème lecture de ce dimanche 19 juin 2016)
Père Grégoire Bellut, curé de l’ensemble paroissial