Viens Esprit Saint, viens Esprit de sainteté …
En ce dimanche entre l’Ascension et la Pentecôte, nous sommes invités à faire une pause pour nous préparer à la venue de l’Esprit Saint. C’est ce que firent les disciples après l’Ascension étant revenus dans la chambre haute au Cénacle. Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. (Ac 1, 6).
L’Esprit Saint est envoyé à ceux et à celles qui le demandent. Souvenez-vous de cette parole de Jésus qu’on trouve dans l’évangile selon saint Luc : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvre. Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ou un scorpion, quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! (Luc 11, 12-13)
Les disciples des premiers temps de l’Église et les disciples que nous sommes aujourd’hui ont comme mission de partager la Bonne Nouvelle du don Dieu qui fait de chacune et chacun un enfant bien-aimé par Jésus, le Fils de Dieu, envoyé comme Sauveur du monde. Ce don nous le
recevons dans la foi et dans un accueil total aux surprises de l’Esprit Saint. Rappelons- nous ces mots du Livre de l’Apocalypse : Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec
lui, et lui avec moi. (Apocalypse 3,20)
Prions ensemble et dans notre cœur disant : Viens Esprit Saint ! Viens Esprit de vie !
Viens Esprit de sainteté !
Préparons ainsi nos cœurs à la fête de la Pentecôte qui pourrait devenir pour nous comme une nouvelle Pentecôte cette année remplie de dons et de grâces pour qu’ayant eu part à l’Esprit nous soyons comme le souhaite Jésus dans l’évangile, sanctifiés dans la vérité et comblés de sa joie. (Jean 17, 13 et 19)