Un cri pour la vie

Vierge de Lourdes. Source : Vaticannews
Vierge de Lourdes

         L’affaire du petit Alfie, en Grande Bretagne, a pris une toute  autre dimension, lorsque le Pape François a rappelé  au moment de  l’Angelus l’impérieuse nécessité de le laisser vivre en citant aussi le cas Vincent Lambert en France. Cela pose le problème de la fin de vie, et  cette affaire survient  en plein débat sur les propositions barbares  des révisions bioéthiques.  Dans un tweet le Pape interpelle sur «  La lutte d’Alfie contre la culture du rebut », certes l’enfant est atteint d’une pathologie neurodégénérative inconnue,  mais paradoxalement cela «  envoie un message important à une société dominée par l’utilitarisme ».[i]

         Dans un contexte de fin de vie, comment témoignons-nous de l’espérance que l’Esprit Saint a mise dans nos cœurs et qui nous interpelle à toujours mettre en valeur  la vie ?  Le Christ Sauveur vient nous révéler le souffle de l’Esprit Saint qui donne la vie. Souffle de vie qui doit être respecté dans cette crainte de Dieu  où nous goûtons à une nouvelle liberté lorsque l’amour s’étoffe dans le respect de l’autre.  Dieu appelle la vie  à profusion dans  l’échange incessant d’amour qui Le caractérise la vie intime de Dieu.  L’expérience du baptême, de la confirmation et de la communion nous interpelle  en nous faisant agir pour toujours témoigner de l’amour, chemin de vie. Nous en  recevrons une transformation du cœur  pour que  nos actes prennent un sens nouveau sous la conduite de l’Esprit Saint.

         L’incarnation du Christ par la Vierge Marie, nous offre, en ce mois, d’être attentifs d’une manière renouvelée à la prière mariale, à travers le chapelet et les processions, ou  toute autre  proposition qui nous aide approfondir  la ferveur de la foi. Elle nous invite à nous préparer à la grâce du Seigneur en faisant tout ce qu’Il nous dira. C’est-à-dire mettre notre histoire dans la merveilleuse volonté de Dieu qui ouvre à un bonheur que l’on n’attendait peut être pas, mais qui arrive si vite. Un bonheur qui introduit la prière comme un dialogue qui inaugure une manifestation de Dieu toujours plus importante, jusqu’à l’union.

         Qu’en ce temps où nous allons vivre la Pentecôte dans le mois de Marie, nous sachions être attentifs aux signes et répondre aux anges par notre disponibilité à vivre la grâce que Dieu nous octroie. C’est un chemin de sainteté auquel nous sommes tous appelés dans l’obéissance et la confiance.

Père Greg BELLUT, Curé de l’ensemble paroissial

 

[1] Vatican News