Moi, je suis le Pain qui est descendu du ciel…
Jésus nous révèle, qu’il est le pain qui est descendu du ciel. Et cette révélation va provoquer une crise. Il y a ceux qui croient et ceux qui refusent de croire. Et dans notre monde d’aujourd’hui, ça n’a guère changé. Beaucoup se sont installés dans l’indifférence ou le refus. Ils ne voient en Jésus que le côté humain. Ils refusent de reconnaître sa divinité. Cet Évangile vient remettre en question ce que nous croyons savoir sur Jésus. Il n’est pas seulement l’homme de Nazareth ; il est le pain du ciel, la nourriture pour la route. Il nous dit qu’il faut le manger. Venir à lui, c’est croire en sa Parole, c’est s’en nourrir, c’est l’accueillir comme un don de Dieu. Tout cela n’est possible qu’avec la foi. La tentation est grande de nous en tenir aux évidences.
Aujourd’hui, le Christ vient nous appeler à une démarche de confiance. C’est une question de vie ou de mort. Nous sommes invités à choisir la vie qui vient de Dieu.
Ses paroles viennent nous bousculer mais elles sont celles de la Vie éternelle. Chaque dimanche, le Seigneur vient nous nourrir de cette Parole et de son Eucharistie. C’est un don extraordinaire dont nous ne mesurons pas l’importance. Nous n’aurons jamais fini d’en découvrir la grandeur.
Et pourtant, depuis plusieurs années, nous constatons une désaffection. Beaucoup de chrétiens y sont les grands absents. Ils oublient que le Christ a livré son Corps et versé son sang pour nous et pour la multitude. La Messe, c’est Dieu qui vient à notre rencontre et qui nous attend. C’est un rendez-vous d’Amour qui nous est offert à tous.
Dans sa lettre aux Éphésiens, saint Paul nous invite à vivre dans l’Amour et l’unité. C’est une condition indispensable pour vivre l’Eucharistie en vérité. Des chrétiens divisés sont un contre-témoignage. Nous ne pourrons vraiment témoigner de l’Amour de Dieu que si nous en vivons. Notre référence c’est Dieu ; c’est lui que nous devons imiter. C’est en lui seul que nous trouvons la joie et le bonheur, même dans les moments les plus difficiles.