JOYEUX NOËL A STE ANNE
Nous sommes tous là pour célébrer Noël. Sainte et belle fête pour nous, chrétiens. Permettez-moi d’abord de souhaiter à chacun et à chacune un très joyeux et un très Saint Noël, à vous qui êtes venu dans cette Église pour célébrer la fête de la Nativité du Seigneur.
Ne craignez pas, car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. (Luc II, 10-11).
Voilà la joie qu’en cette nuit nous sommes invités à partager, à célébrer et à annoncer. La joie par laquelle Dieu, dans son infinie miséricorde, nous a embrassée, nous païens, pécheurs et étrangers, et nous incite à faire de même.
La foi de cette nuit nous porte à reconnaître Dieu présent dans toutes les situations où nous le croyons absent. Il se trouve dans l’hôte indiscret, bien quelque fois méconnaissables, qui marche dans nos villes, dans nos quartiers, voyageant dans nos autobus, frappant à nos portes.
Et cette même foi nous incite à faire de la place à une nouvelle créativité sociale, à ne pas craindre de faire l’expérience de nouvelle forme de relation dans lesquelles personne ne doit sentir qu’il n’a pas de place sur cette terre.
Noël, c’est le temps pour transformer la force de la peur en force de la charité, en force pour une nouvelle créativité de la charité. La charité qui ne s’habitue pas à l’injustice comme si celle-ci était naturelle, mais qui a le courage, au milieu des tensions et des conflits, de se faire maison du pain, terre d’hospitalité. Saint Jean-Paul II nous le rappelait. N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ.
En cet Enfant, Dieu nous invite à prendre en charge l’espérance. Il nous invite à être des sentinelles pour beaucoup de personnes qui ont cédé sous le poids du désespoir qui naît du fait de trouver fermer de nombreuses portes.
Dans l’Enfant de Bethléem, Dieu vient à notre rencontre. Il s’offre que nous le prenions dans les bras, afin que nous le soulevions et l’embrassions. Afin qu’en Lui, nous ne craignons pas de prendre dans les bras, de soulever et d’embrasser celui qui a soif, l’étranger, celui qui est nu, celui qui est malade, le détenu. En cette nuit de Noël, nous sommes invités à l’accueillir, lui donner la première place dans notre vie et faire tout ce qu’il nous dira. Avec lui, c’est la joie et l’amour qui entrent dans notre vie. Il veut habiter le cœur des hommes.
Alors oui, soyons dans la joie et l’allégresse. Ils sont nombreux dans notre monde ceux et celles qui vont fêter Noël sans penser à cette bonne nouvelle. Tout est prévu, le sapin, les décorations, les cadeaux, le réveillon, mais n’oublions pas Celui qui est à l’origine de ces festivités.
Joyeux Noël !