Poussez des cris de joie…
Poussez des cris de joie… Faites retentir vos louanges et criez tous… Voilà des belles paroles qui sont porteuses de joie.
Quand Bartimée apprend que Jésus est en train de passer, il se met à crier : Fils de David, prends pitié de moi ! On cherche à le faire taire. Mais plus on lui impose le silence, plus il crie fort. Alors Jésus s’arrête et le fait appeler.
Voilà une bonne nouvelle pour nous aujourd’hui. Il y a des jours où nous n’arrivons pas à prier. Comme ce mendiant, nous pouvons crier vers le Seigneur. C’est ce que nous lisons dans le psaume 129 : Des profondeurs, je crie vers toi Seigneur… Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière. Ce cri est une prière que le Seigneur entend.
Aujourd’hui encore, la vie de tant d’hommes, de femmes et d’enfants n’est plus qu’un cri qu’on ne veut pas entendre. Nous pensons aux malades qui n’ont plus la force de prier, aux personnes isolées, aux peuples qui ont tout perdu dans les guerres, aux victimes des inondations… Aujourd’hui comme autrefois, le Seigneur nous invite à les appeler. Tous les hommes sont appelés à Jésus.
Cet évangile nous annonce une bonne nouvelle : L’aveugle a été guéri, mais le plus important est ailleurs ; sa confiance en Jésus l’a sauvé. Il a quitté son manteau, son seul bien, sa seule protection pour aller vers Celui qu’il appelle Fils de David.
C’est absolument le contraire du jeune homme riche qui n’a pas eu ce courage et qui est reparti tout triste car il avait de grands biens.
En ce dimanche, nous sommes venus au Christ. Nous nous sommes rassemblés autour de lui. Et il nous repose la même question qu’à Bar Timée : Que veux-tu que je fasse pour toi ? C’est la question d’un Dieu qui veut passer dans notre vie pour nous sauver. Mais sans notre confiance, il ne peut rien faire.
Fais que je voie ! Laissons Bartimée nous apprendre à avoir cette confiance inébranlable en Jésus. Des gens chercheront peut-être à nous en dissuader. Les mêmes pourront nous y encourager plus tard. La confiance est un combat de tous les jours, parfois dans l’obscurité de la foi. Mais grâce au fils de Timée, nous savons que la nuit n’a pas le dernier mot. C’est de cette espérance que nous avons à témoigner tout au long de notre vie auprès de tous ceux et celles qui nous entourent.