Dieu nous a tous appelés
Si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’obtiendra jamais de pardon. Ce péché qui ne peut être remis, c’est le refus de Dieu et de son amour miséricordieux. Pécher contre l’Esprit Saint c’est dire non à la vie que Dieu nous offre, c’est s’enfermer sur soi-même, c’est repousser lucidement toute action de Dieu en soi, c’est se blinder contre la tendresse divine. Face à un tel refus, Dieu ne peut rien. Il nous a fait libre ; il respecte les choix que nous faisons en toute connaissance de cause et en toute responsabilité.
Voilà ce qui arrive quand on se ferme à l’Esprit : c’est la mort. Mais le Seigneur est toujours là pour nous conduire à la vraie vie. Lui-même s’en est remis à l’Esprit. Il a toujours tout accompli sous son inspiration. C’est à cela que nous sommes tous appelés. Le Seigneur est toujours là pour nous guider sur notre route. Ses paroles sont celles de la Vie éternelle.
C’est d’ailleurs ce que nous rappelle la finale de l’Évangile de ce jour. On vient annoncer à Jésus que sa mère et ses frères le cherchent. Il leur fait comprendre que sa vraie famille n’est pas fondée sur les liens du Sang mais sur la conformité à la volonté de Dieu.
Faire la volonté de Dieu, c’est travailler chaque jour construire la famille de Dieu sur la terre. C’est ce que nous demandons dans le Notre Père : “que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.”
Aujourd’hui, nous entourons 4 jeunes qui ont décidés de professer devant nous la foi de leur baptême, ce baptême que leurs parents, parrains et marraines ont voulu leur donner. Ce jour-là, ils ont dit la foi de l’Église en leur nom. Aujourd’hui, après quatre années de catéchèse pour découvrir cette foi, ils vont la proclamer, la professer, la prendre en compte personnellement en disant : « … je crois en un seul Dieu le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre… »