C’est à l’amour et à la miséricorde que nous serons reconnus comme disciples du Christ.
proposé par le Père Adam Pacula, curé. >>>
Qu’est ce qui me rend bienheureux dans ma vie ? Et qu’est ce qui me rend malheureux ?
Le but de cet examen de conscience n’est pas d’abord de nous regarder nous-mêmes mais d’entrer dans un temps de prière.
L’évangile nous interpelle : Ce ne sont pas les épreuves qui rendent les gens heureux mais la présence du Christ au sein même de ce qu’ils vivent.
Par contre ceux qui cherchent leur bonheur dans les seules joies de ce monde oublient le but de leur vie. Ils vont vers leur perte.
Rappelons-nous les apôtres au jour de la Pentecôte : Ils étaient remplis de joie. C’est aussi cette joie que le Seigneur veut nous donner pour qu’elle rayonne et se communique autour de nous.
Le bonheur dont Jésus nous parle est pour aujourd’hui. Le Royaume de Dieu qu’il promet, il est déjà venu l’instaurer. Il a donné des signes de sa présence en consolant, en guérissant et en libérant ceux qui étaient accablés par le malheur. Et il a invité ses disciples à faire de même. C’est important car la réalisation des béatitudes n’est pas de la seule responsabilité de Dieu; elle est aussi la nôtre. Nous avons tous la responsabilité de veiller sur les pauvres qui sont nos voisins mais aussi sur tous ceux du monde entier. Le Carême nous
en donnera l’occasion.
Il nous appartient de rendre crédible cet Évangile des béatitudes. Quand nous croisons un SDF, nous pensons sans doute à la petite pièce qu’il attend. Mais ce qui est bien plus important, c’est la manière dont nous le regardons. Il a surtout besoin d’être reconnu dans sa dignité. Ce regard que nous portons sur lui doit dire quelque chose de celui du Christ, un regard plein d’amour. À travers lui, c’est Jésus lui-même qui est là. Tout ce que nous aurons fait à plus petit d’entre les siens, c’est à lui que nous l’aurons fait.
C’est à l’amour et à la miséricorde que nous serons reconnus comme disciples du Christ.
Nous le supplions : qu’il nous donne force et courage pour rester fidèles au témoignage qu’il attend de nous.