3 ième dimanche de carême

L’évangile d’aujourd’hui nous parle de malheurs qui ont beaucoup frappé les esprits : des galiléens massacrés pendant qu’ils présentaient leur offrande à Dieu et 18 morts lors de la chute de la tour de Siloé.

Et nous-mêmes, nous pensons à toutes ces catastrophes qui frappent notre monde, les tempêtes et les inondations qui sévissent régulièrement, les victimes de la violence, des accidents ou des maladies. À l’époque de Jésus, on avait l’habitude de penser que cela était dû aux péchés des victimes.

Et nous-mêmes, il nous arrive d’entendre des personnes très éprouvées par la maladie qui se demandent : Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour tant souffrir ?

Les malheurs ne sont pas une punition de Dieu pour nos fautes. Alors pourquoi tant de souffrances ?

Dans la Bible, nous trouvons le livre de Job qui pose cette question de la manière la plus aigüe ; il énumère les réponses que les hommes ont inventées depuis que le monde est monde. Les proches de Job cherchent à lui faire comprendre que s’il est accablé de tant de malheurs, c’est à cause de ses péchés et qu’il doit en tirer son parti. Mais la conclusion est claire : La souffrance n’est pas la punition du péché.

Il nous faut prendre très au sérieux la parole de Jésus : Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez comme eux. Jésus nous demande de ne pas remettre à demain notre conversion. La mort peut arriver à l’imprévu. Le danger le plus grave c’est celui de la mort éternelle, celle qui sépare définitivement l’homme de Dieu. Chacun est donc invité à se convertir, changer de comportement et se tourner de ses péchés. Dieu ne veut que notre bonheur. Il attend de nous une vie belle et fructueuse. Mais si nous refusons d’entendre son appel, c’est nous qui faisons notre malheur.

Depuis le 5 mars, nous sommes entrés dans le temps du Carême. Son unique désir c’est d’entrer en nos cœurs et d’y régner. Nous allons le lui permettre en lui ouvrant la porte de notre cœur. Il en a encore plus envie que nous. Quand des hommes, des femmes, des enfants reviennent vers Dieu, quand ils retrouvent la prière et les sacrements, quand ils se mettent à partager avec les plus démunis, le Carême est pour lui un vrai moment de bonheur.